la Philologie, science des langues et des textes l'emportera l'argement sur l'archéologie qui se base sur l'étude des objets et des monuments. le roi françois 1er nommera d'ailleurs en 1530 des professeurs royaux de langues anciennes . c'est ainsi que ceux-ci proçèderont à la création du "Collège de france". aussi, la recherche des civilisations qui ont disparues a commençé naturellement par les passés de la grèce et de Rome. on voulait faire renaître, revivre les époques athèniennes et romaines. par l'étude et l'imitation des ançiens, on préparera le 17èm siècle et l'art classique.
d'autre part, il serait fort intéréssant de signaler que l'érudition (de même que la recherche) était devenue l'apanage de plusieurs savants et principalement des bénédictins dont les travaux prépareront le merveilleux développement de l'histoire érudite et de l'archéologie, véritables titres de gloire qui ont jalonné la fin du 18èm siècle ainsi que le début du 19èm. c'est de là que débutera l'activité de l'Académie des Inscriptions et belles Lettres fondée par les soins de Colbert en 1663. néammoins, la philologie et l'épigraphie cèderont peu à peu la place àune science toute nouvelle, l'archéologie.les antiquitaires ainsi que les collectionneurs se doublaient fréquement e voyageurs érudits.le Marquis de Nointel se fera déssiner en 1674 par un artiste de sa suite les sculptures du Parthénon, avant sa semi-destruction par les turcs en 1687. le champs de la recherche dépassait dès lors singulièrement l'italie et la grèce.il s'étendait à l'asie et même en afrique (égypte, ethiopie). la connaissance livresque est doublée d'une connaissance des pays où les civilisations disparues s'étaient épanouies. la découverte d'Herculanum en 1711 et plus tard de Pompéi en 1755, enfouies durant dix sept (17) siècles sous les cendres frappa vivement les imaginations. toutes les données nouvelles entousiasmeront les érudits dont le plus célèbre au 18 èm siècle a été le Comte de Caylus, artiste et académicien à la fois qui publia en 1752 à 1767 son recueil d'antiquités égyptiennes, étrusques, grecques, romaines et gauloises. le comte de choiseul-Gouffier, ambassadeur à Constantinople sous Louis 16 entreprendra les premières fouilles sur l'emplacement de Troie et surtout laisse des colections qui ont constitué les premiers fonds du Musée du Louvre.
RACHID YAHOU |