Vives tensions en côte d'ivoire à la veille des élections… - Tamtaminfo
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A moins d’un sursaut patriotique des uns et des autres, la côte d’ivoire risque d’aller droit dans le mur. En effet, l’exclusion définitive de la liste électorale des principaux ténors de l’opposition ivoirienne est une bombe qui risque d’exploser à tout moment.

Pour se maintenir au pouvoir, le seigneur de la lagune d’Ebrié, sa Majesté Alassane Ouattara a rayé de la liste, le président Laurent Gbagbo, le président du PDCI RDA, tidjane thiam, l’ancien premier ministre guillaume soro et Charles Blé goudé.

Le pouvoir ivoirien tente d’expliquer la félonie

Le porte-parole principal du RHDP, Adjoumani Kouassi Kobenan, a donné ce mercredi 4 juin 2025, la position du parti au pouvoir sur les revendications de la coalition de l’opposition.

Près de 30 partis d’opposition ivoirienne, réunis au sein de la Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI), a tenu le samedi 31 mai 2025, un meeting pour appeler à un dialogue politique, des réformes du processus électoral et un scrutin inclusif.

M. Kobenan Kouassi Adjoumani a, dans le cadre des « Rendez-vous du RHDP », une tribune pour se prononcer sur l’actualité, laissé entendre que ces revendications sont exprimées au « mépris du calendrier électoral ».

Par ces réclamations, il a jugé que l’opposition « continue son travail pour torpiller et faire dérailler le processus ou le retarder ». Le porte-parole principal du Rhdp a fait comprendre que le processus actuel ne sera pas arrêté parce que le timing ne le permet pas.

« La liste électorale définitive est disponible. Cela est une étape qui devrait interpeller tous ceux qui rêvent et réclament encore une RLE (Révision de la liste électorale), comme s’ils étaient déjà convaincus que le gisement de 8 727 431 électeurs inscrits sur la liste définitive ne leur est pas favorable », a-t-il dit.

Pour lui, cette attitude de l’opposition « est un aveu d’échec avant l’heure » des prochaines joutes électorales. Il a martelé que l’opposition voudrait « confesser qu’elle n’a aucune chance de gagner les élections prochaines, qu’elle ne s’y prendrait pas autrement ».

Par ailleurs, Kouassi Adjoumani a assuré de la « transparence et de la clarté » du processus pour tout le monde. « Il faut que chacun s’organise pour ne pas rater le train, parce que le train de la présidentielle 2025 ne sifflera pas deux fois pour prendre les retardataires ».

Le porte-parole principal a souligné qu’il est temps de « changer de fusil d’épaule pour aller à des élections apaisées et transparentes », appelant l’opposition à « abandonner la logique du pire et la stratégie du chaos », car, dira-t-il, ils en sortiront perdants.

Il a fait savoir que son parti est en « ordre de bataille », derrière son candidat Alassane Ouattara, qui travaille pour se donner les moyens de remporter les élections présidentielles du 25 octobre 2025, dès le premier tour.

Abordant la rencontre avec la CAP-CI, M. Mamadou Touré, porte-parole adjoint du RHDP, a indiqué que ce dialogue ne « doit pas avoir pour finalité de remettre en cause les acquis démocratiques » en Côte d’Ivoire.

Le congrès du RHDP, qui s’est tenu du 21 au 22 juin 2025 à Abidjan, a été également abordé lors de la conférence de presse. À cet effet, la présidente du Comité scientifique, Mme Mariatou Koné, a dévoilé le thème choisi : « Le RHDP pour une Côte d’Ivoire en paix, prospère et solidaire. »

Le président du comité d’organisation, M. Amédée Kouakou, a rappelé que le congrès électif du Rhdp, se tiendra le 21 juin 2025 au Parc des Expositions avec 7 000 participants, suivi le 22 juin 2025 au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ébimpé avec plus de 100 000 participants.

La RCI a « violé ses engagements internationaux »

Me Mathias Chichportich, avocat de Tidjane ThiamMathias Chichportich, avocat de Tidjane Thiam, le président du PDCI (opposition), appelle le Comité des droits de l’Homme de l’ONU à « prendre des mesures immédiates », car « il y a urgence », en vue de sa réinscription sur la liste électorale, à quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025.

« J’entends qu’il serait techniquement impossible de réviser la liste électorale (…) ce que je demande au Comité, c’est d’enjoindre la Côte d’Ivoire de rectifier cette liste et faire en sorte que le président Thiam puisse jouir de ses droits civils et politiques tels qu’ils sont garantis par le Pacte international des droits civils et politiques », a déclaré mercredi Chichportich, face à la presse, par visio-conférence, rapporte l’agence africaine de presse.

La Commission électorale indépendante (CEI) a publié, ce 4 juin 2025, la liste électorale définitive issue de la révision du fichier électoral du 19 octobre au 17 novembre 2024. Le PDCI clame que « c’est avec étonnement » que le parti y a constaté la radiation de Tidjane Thiam, son président.

Pour l’avocat français, Mathias Chichportich, « c’est un triste jour pour la démocratie en Côte d’Ivoire, mais aussi pour l’Etat de droit, car au-delà même de la procédure discriminatoire et déloyale qui a conduit à écarter la candidature du président Thiam c’est tout simplement le droit du peuple ivoirien à désigner ses représentants » qui a été mis à mal.

La justice ivoirienne a ordonné en avril 2025 la radiation du président du PDCI, Tidjane Thiam, de la liste électorale, soutenant qu’il avait perdu la nationalité ivoirienne au moment où il s’inscrivait sur la liste électorale en 2022. La décision n’admet pas de recours.

Recours à une juridiction internationale

« Nous ne disposons pas de voie de recours en Côte d’Ivoire et donc nous n’avions pas d’autres choix que de saisir une instance internationale de la situation », a expliqué Me Mathias Chichportich, qui appelle à un « scrutin libre démocratique, inclusif et transparent ».

La Côte d’Ivoire a « violé ses engagements internationaux », a-t-il martelé, indiquant que « six violations ont été visées dans la requête que nous avons introduite hier (mardi 3 juin 2025) devant le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies ».

L’État de Côte d’Ivoire a adhéré au Comité des droits de l’homme des Nations Unies, en ratifiant le Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le 05 mars 1997. Le Comité veille sur le Pacte international sur les droits civils et politiques.

Me Chichportich a soulevé dans sa requête « le droit de voter ; le droit à la personnalité juridique, le droit à la sécurité juridique parce que la nationalité de Tidjane Thiam n’a jamais causé de difficulté près de 60 ans avant qu’il n’indique qu’il était candidat à l’élection présidentielle. »

En outre, « le principe d’égalité devant la loi parce le président Ouattara en son temps, avait eu les mêmes difficultés, sauf qu’il était dans une situation différente, puisqu’il était de nationalité burkinabè et que c’est au terme d’un accord politique qu’il a pu se présenter (à l’élection présidentielle) et est aujourd’hui au pouvoir », a-t-il ajouté.

« Le pouvoir actuel ne peut pas au mépris d’un certain nombre de garanties élémentaires qui sont celles de la société des nations (…) confisquer l’élection au peuple ivoirien ». Car, le peuple a le droit de désigner librement ses représentants et « la Côte d’Ivoire n’est pas au-dessus de ces lois internationales », a-t-il souligné.

Conséquence de la saisine de l’ONU

Selon l’avocat de M. Thiam, « l’ingérence du pouvoir est flagrante dans le processus qui a conduit à écarter le président du PDCI ». De plus, « en l’espace de cinq jours, avec une procédure expéditive, il y a une violation manifeste et flagrante des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire ».

Lorsque le président de la CEI dit que la liste électorale sera révisée après les élections, alors que c’est un rendez-vous essentiel, il y a une volonté manifeste de ne pas le faire, parce qu’en 2020, la révision a été fait dans les mêmes délais.

« Tout ceci n’est rien d’autre qu’une volonté politique », a déclaré l’avocat du PDCI. Tidjane Thiam ne figure pas sur la liste à l’instar de l’ex-président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro et l’ex-maire du Plateau, Akossi Bendjo.

Tidjane Thiam a acquis la nationalité française en 1987. Selon l’article 48 du Code de la nationalité ivoirienne, datant du 14 décembre 1961, « perd la nationalité ivoirienne, l’Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité ».

Le 19 mars 2025, l’ex-CEO de Crédit Suisse, Tidjane Thiam s’est libéré de son allégeance à la République française. Le magistrat hors hiérarchie, Augustin Yao, a relevé qu’après cette renonciation il a recouvré « automatiquement » la nationalité ivoirienne du fait qu’il a été Ivoirien par filiation.

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU est tout à fait légitime à indiquer que la procédure qui a conduit à écarter le président Thiam de la course présidentielle est un procédé discriminatoire, arbitraire et qui ne se fait pas sur une règle de droit.

« Le président Thiam est Français de naissance, ce texte ne lui est pas applicable », a soutenu Me Chichportich, qui a fait remarquer que le Comité ne dispose pas de moyen de coercition, mais il va de soi qu’une décision de condamnation serait extrêmement lourde de conséquences pour la crédibilité de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.

Il a fait observer qu’une décision en faveur de Thiam, « la question se posera à terme de crédibilité de la parole de la Côte d’Ivoire dans le concert des Nations si le scrutin qui est proposé est un scrutin où les conditions ont été déloyales, un certain nombre d’Etats tireront la conséquence que le futur pouvoir sera un pouvoir illégitime et qui aura confisqué un scrutin à son compte ».

Le PDCI annonce des marches éclatée

Sylvestre Emmou, secrétaire exécutif en chef du PDCILe Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), a annoncé ce mercredi 4 juin 2025, des manifestations éclatées dans le pays, à la suite de la radiation du listing électoral de Tidjane Thiam, le candidat de la formation politique, à l’élection présidentielle d’octobre 2025.

Dans une déclaration, lue au siège du PDCI, ce mercredi 4 juin 2025, par son secrétaire exécutif en chef, Sylvestre Emmou, le parti qualifie d’ « inique » la radiation de l’ex-CEO de Crédit suisse, Tidjane Thiam, de la liste électorale ivoirienne.

« En conséquence, le PDCI annonce l’organisation de manifestations sur toute l’étendue du territoire national conformément aux dispositions constitutionnelles, garantissant la liberté d’expression et de rassemblement. Dans ce cadre, des marches démocratiques vont se tenir dans les heures à venir », a-t-il dit.

La Commission électorale indépendante (CEI) a publié, ce 4 juin 2025, la liste électorale définitive issue de la révision du fichier électoral du 19 octobre au 17 novembre 2024. Le PDCI clame que « c’est avec étonnement » que le parti y a constaté la radiation de Tidjane Thiam, son président.

Pour le parti, cela consacre « la mise en œuvre d’une décision profondément injuste. Il apparaît sans aucun doute que cette mesure d’exclusion découle de l’ordonnance rendue par Mme Aminata Touré, présidente du Tribunal de 1ère instance d’Abidjan-Plateau. »

La justice ivoirienne a ordonné en avril 2025 la radiation du président du PDCI, Tidjane Thiam, de la liste électorale, soutenant qu’il avait perdu la nationalité ivoirienne au moment où il s’inscrivait sur la liste électorale en 2022.

Tidjane Thiam a acquis la nationalité française en 1987. Selon l’article 48 du Code de la nationalité ivoirienne, datant du 14 décembre 1961, « perd la nationalité ivoirienne, l’Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité ».

Le 19 mars 2025, l’ex-CEO de Crédit suisse, Tidjane Thiam s’est libéré de son allégeance à la République française. Le magistrat hors hiérarchie, Augustin Yao, a relevé qu’après cette renonciation il a recouvré « automatiquement » la nationalité ivoirienne du fait qu’il a été Ivoirien par filiation.

Ce procès que le PDCI juge « controversé », il le qualifie également, à l’instar de ses avocats de « braquage judiciaire ». Le parti constate, en outre, que les principaux leaders de l’opposition notamment Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Blé Goudé et Akossi Bendjo ont été exclus de cette liste électorale.

Cela constitue une atteinte à l’expression du pluralisme politique en Côte d’Ivoire, a martelé Sylvestre Emmou, qui a fait observer que « cette manœuvre anti-démocratique orchestrée à quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025 » ne garantit pas une atmosphère sereine.

Pour l’ex-parti unique, cela « heurte la confiance des citoyens dans le processus électoral et inquiète sur les risques que l’on fait courir à la paix et à la stabilité du pays ». Le PDCI dénonce, par ailleurs, une « instrumentalisation de la justice pour éliminer » M. Tidjane Thiam’.La communauté internationale doit intervenir rapidement avant que la poudrière ivoirienne n’explose.Par Tam tam info News






Article publié le mardi 10 juin 2025
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