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RDC

Durant les Premières journées économiques et mémorielles France-Congo-Normandie, le public découvre la destination d’investissement "Congo" | adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo

 France. Vendredi 7 juillet dernier, trois heures durant, la Halle aux Toiles à Rouen a permis, en distanciel et en présentiel, d’échanger sur le thème « Découvrir le Congo aujourd’hui pour y investir demain ».

Cette rencontre s’est tenue dans le cadre de la conception de l’IFMV en vue d’inciter les Congolais de France à disposer du partage de savoirs par le biais des séminaires et des formations en guise de renforcement des capacités.

Si les participants ont découvert la diversité des sujets d'actualité économique au Congo avec un éclairage économique apporté par le corps consulaire de Normandie, ils ont pu également entrevoir la construction d’une mémoire commune à travers les faits d’histoire entre le Congo et la France, pour lesquels les chefs d’État, Emmanuel Macron et Denis Sassou N’Guesso, lors de leur rencontre en début d’année à Brazzaville, ont souhaité que des initiatives fermes soient prises.

C’est dans le cadre de la préservation du patrimoine mémoriel que d’importants travaux de confortement ont été entrepris sur financement français au centre de formation et recherche en art dramatique (CFRAD), haut lieu de l’histoire partagée où se tint la Conférence de Brazzaville en janvier 1944.

Depuis Brazzaville, en visioconférence, le député Ferréol Gassackys, président du groupe d’amitié Congo France, a dressé tout d’abord un bref état des lieux sur le groupe d'amitié Congo-France institué le 16 mars de cette année. Il a ensuite rappelé le rôle de Brazzaville, capitale de la France libre impliquée dans l’histoire africaine mais méconnue des jeunes générations.

Une occasion pour le député congolais de déplorer le faible écho donné à l’anniversaire de l’Appel du général de Gaulle du 27 au 29 octobre 1944 prononcé à Radio Brazzaville et le Manifeste de Brazzaville qui lui a permis de créer le Conseil de défense de l’empire, premier organe de gouvernement de la France libre.

Parmi ses propositions législatives, il porte le projet de loi sur l'esclavage et la réhabilitation de la baie de Loango et du marché de Mpumbo à l’instar de la loi Taubira, adoptée par l’Assemblée nationale française le 21 mai 2001. Ferréol Gassackys a expliqué que ce projet de loi vise à reconnaître la Traite négrière transatlantique comme un crime contre l’humanité et, aux millions de personnes qui sont parties du port d’embarquement de Loango et du marché de Mpumbo, situés en République du Congo, le statut de « victimes » de ce crime contre l’humanité.

Invité à prendre la parole, Thierry Tassez a souligné pour sa part combien l’Afrique dite des Tirailleurs a été décisive dans l’histoire de la Résistance et de la libération de la France au point d’avoir érigé dans sa ville de Verquin, dans les Hauts de France, une stèle en leur mémoire.

Dans cet élan mémoriel, Mamadou Diallo, représentant du maire de Rouen, en tant que petit-fils d’un ancien combattant, a salué l’initiative des organisateurs et a exprimé la ferme intention du maire de Rouen de la soutenir à travers le projet Métropole Rouen Normandie, Demain 2030.

C’est à Rouen que, dans les locaux de l’Union portuaire rouennaise (UPR), le consul honoraire Emmanuel Brouiller joue son rôle d’interface entre le Congo et la France pour les résidents congolais en France et les investisseurs désireux d’aller au Congo. La circonscription consulaire de Normandie compte près de 11 000 Congolais, a-t-il expliqué.

Ont également participé à cette rencontre : les consuls Francis Herbet, Jean-Philippe Carpentier, René Crevel et autres personnalités telles que, Sylvie Tassez, porteuse d’un projet de formation aux métiers au Congo ; Marie Nicolle, Déléguée Territoriale Seine–Maritime / Eure Ecti ; Philippe Dehays, Directeur développement Afrique Centrimex ; Martial Obame, de l’ambassade du Gabon ; Gabriel Moba, adjoint au maire, Saint-Étienne-du-Rouvray ; Livie Renate Bonzo Goma, étudiante ; Gislène Makosso, présidente de l’association les Amis d’Anatole Collinet Makosso ; Aurélie Lamini, cheffe d’entreprise, et Alexandra N'Ganga, Fondatrice Beauté Plurielle, venue de la Belgique.

 


Article publié le Monday, July 10, 2023