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Lauren Ekué : Icone Urbaine

Publié le vendredi 26 août 2005 par Webmaster

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Lauren Ekué est une rédactrice mode-beauté de 26 ans, Icône Urbaine est son premier roman et toute ressemblance avec un certain personnage serait purement fortuite… !

PlaneteAfrique : Dans un essai plein de verve, votre héroïne est à la fois Togolaise et parisienne branchée. Existe t’il des recettes pour concilier ces tendances ?

Oui, la curiosité permet de concilier tout, d’aller au delà d’un carcan. L’éducation est aussi importante, dans mon cas, elle permet de me fixer dans n’importe quel milieu. J’entends par là, qu’une bonne éducation, et le sens des valeurs sont d’excellents atouts.

Etre une éponge est un plus pour nous, c’est comme ça que je comprends et j’aime l’immigration.

PlaneteAfrique : L’humour est omniprésent dans « Icône urbaine ». Il s’accompagne souvent d’une touche d’autodérision. Peut-on tout prendre avec humour ?

Bien sûr, à condition d’être drôle et de bon goût ! Evidemment, certains sujets, ne se prêtent pas d’emblée à l’humour et à l’autodérision, je pense à l’Esclavage notamment. Mais quand on parvient par le rire à traiter des sujets sérieux voire graves, cela signifie qu’on a déjà dépassé un stade dans l’acceptation. Après tout, dans ce roman, je me moque un peu de moi-même et des gens que j’aime. J’ai donc une lucidité qui m’aide à prendre de la distance, et me permet de rire sur mes origines togolaises et le folklore qui l’accompagne.

PlaneteAfrique : L’ancrage de votre héroïne dans la « jet set » parisienne est tempéré par des situations économiques, sociologiques et sentimentales complexes. Ce journal intime de la femme des villes peut-il servir de modèle d’adaptation à d’autres femmes ?

Je pense que le roman peut être un bon moyen de faire passer des idées, à des lecteurs qui ne se tourneraient jamais vers les essais de types sociologiques, historiques ou économiques. J’espère que chaque lecteur trouvera un peu de lui-même dans ce roman, c’est une photographie en quelques sortes d’un type particulier de citadine. Ce journal peut servir à dire aux jeunes femmes françaises de parents immigrés. « Non, vous n'êtes pas seules !!!! »

L'investissement dans le choix d'un conjoint est difficile pour elle. Le machisme est souvent encore prédominant dans leurs cultures d'origine, alors qu'elles ne jurent que par le féminisme, Simone de Beauvoir et Françoise Héritier.

Du coup, elles s'aperçoivent qu'en face d'elles il n'y a pas d'hommes...sauf, les français "bon teint" mais ça la famille le conçoit-elle ?

Se retrouver sans décevoir est toute la difficulté....Briget Jones m'amuse, mais je n’ai pas encore la chance d'avoir ses problèmes si futiles....moi. NOUS, avons encore l'oeil du contrôle social !


PlaneteAfrique : Les références au monde de la musique sont fréquentes dans votre ouvrage. N’envisagez-vous pas de vous tourner prochainement vers cette autre forme de création ?

Hummm, j’aimerai tellement écrire des chansons ! Mais pour l’instant, je me concentre sur la poesie, la lecture de Baudelaire est un cadeau merveilleux à chaque page !

PlaneteAfrique : L’écriture de votre ouvrage montre une vitalité et une soif de bonheur intense. De quels moyens disposons-nous pour parvenir à cet état de grâce ?

Ah, j’en sais rien ! Je suis toujours comme ça ! Mais je crois qu’un environnement sain dans un esprit malsain ou l’inverse peut aider. Sinon, remplacer l’eau par une bonne Smirov (vodka) et la tête d’un Appolon avec 2 de neurones le matin peut aider, Là, je deviens Flora !

Il faut se dire, se répéter que la vie est belle quand on a 2 jambes, 2 bras et un peu de cervelle pour contrôler tout ça. La vie est source de bonheur, il ne faut pas se miner les personnes mal intentionnées, et nos malheurs qui ailleurs ne sont pas grands chose, tant le désespoir et l’absence de futur est grand. La spiritualité est la clef.

L'estime de soi, l'amour des autres, et un amour démesuré pour le
soleil peuvent aider à la vitalité et au bonheur intense....



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