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Le plan sioniste de la honte atteint ses objectifs – LE MAGHREB

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 : Face à la constance de la résistance vaillante et au courage d’un peuple palestinien abandonné par la communauté internationale et confronté à un ennemi menant une guerre dévastatrice visant à les exterminer, l’entité sioniste a fait preuve d’un échec total sur tous les plans.

Désemparée, l’entité sioniste a recouru à des procédés lâches pour faire face à cette amère réalité, reflétant l’état de désespoir dans lequel se trouvait le gouvernement sioniste.

En effet, le gouvernement sioniste avait fermé, depuis le 2 mars écoulé, tous les points de passage frontaliers, empêchant l’entrée de denrées alimentaires, de médicaments, de carburant et d’autres fournitures essentielles pour les 2,4 millions d’habitants de la Bande de Ghaza, ce qu’il s’avère sans aucun doute, une tentative d’affamer la bande de Ghaza.

A cet égard, au moins 17 personnes sont mortes, 86 ont été blessées et cinq sont portées disparues en raison du mécanisme américano-sioniste  de distribution de l’aide, a déclaré le ministère de la Santé de l’enclave, samedi.

Dans un communiqué, le ministère a déclaré : « Le bilan des martyrs liés à l’aide est passé à 17, après le décès d’une personne jeudi et de cinq autres vendredi ».

Le ministère a ajouté que « plus de 86 personnes ont également été blessées dans les zones désignées pour la distribution de l’aide ».

Il a également noté que cinq personnes sont portées disparues au centre de distribution de l’aide dans la ville de Rafah, dans la partie sud de la Bande de Ghaza.

Présenté comme une solution à la famine qui sévit dans la Bande de Ghaza et mis en place, mardi, par la ‘Fondation humanitaire de Ghaza’ (Ghaza Humanitarian Foundation GHF), organisme soutenu par L’entité sioniste et les États-Unis mais qui opère en dehors du cadre humanitaire des Nations unies, ce mécanisme de distribution de l’aide a suscité de nombreuses critiques, et considéré notamment comme un instrument de contrôle et d’humiliation.

Des témoins oculaires et des responsables locaux rapportent que les forces sionistes ont à plusieurs reprises ouvert le feu sur des civils affamés rassemblés aux points de distribution de l’aide, faisant de nombreux morts et blessés.

Le gouvernement de Ghaza, les factions palestiniennes et les organisations internationales ont condamné ce mécanisme, estimant qu’il ne respectait pas les normes humanitaires de base et qu’il exposait la vie des civils au danger.

L’armée sioniste a désigné quatre sites de distribution de l’aide, trois dans le sud de la Bande de Ghaza et un dans le corridor central de Netzarim, qui sépare le nord et le sud. Les Palestiniens qui se sont rendus sur ces sites ont toutefois déclaré avoir été confrontés à des tirs des soldats sionistes s plutôt que de recevoir de l’aide.

Les observateurs et les survivants affirment que non seulement il ne respecte pas les normes humanitaires, mais qu’il met également des vies en danger, obligeant les civils à choisir entre le risque mortel de s’approcher des centres d’aide contrôlés par l’entité sioniste et celui d’endurer la faim dans les quartiers dévastés.

Famine à 100 %, effondrement du système de santé et aide humanitaire dérisoire

Ghaza est confrontée à l’une des pires catastrophes humanitaires de son histoire, alors que la famine touche 100 % de la population et que le système de santé est au bord de l’effondrement total, ont alerté ce dimanche des responsables médicaux et humanitaires.

Le Dr Bassam Zaqout, directeur de l’aide médicale dans le sud de la bande de Ghaza, a déclaré que la situation dans l’enclave est « celle d’un lieu de mort », ajoutant : « Il n’y a plus aucun endroit sûr. Les hôpitaux sont détruits ou paralysés. Des milliers de patients, dont 10 000 malades du cancer, n’ont plus accès aux traitements. »

Il a aussi indiqué que les hôpitaux restants manquent de carburant, d’oxygène, d’équipements et de médicaments vitaux, ce qui a déjà provoqué la mort de nombreux patients en soins chroniques comme les dialysés.

Pendant ce temps, l’UNRWA met en garde contre des chiffres d’aide trompeurs. Selon son porte-parole, Adnan Abu Hasna, seulement 800 camions ont pu entrer en 17 jours, ce qui ne couvre que 9 % des besoins de plus de deux millions de personnes.

Il dénonce : « La population est piégée dans une crise de famine et de maladies, alors qu’L’entité sioniste tente de démanteler l’UNRWA et de la remplacer par une structure incapable de répondre à l’urgence. »

Les centres de distribution, réduits à une poignée, ne suffisent pas. Les citoyens, désespérés, font face à l’eau contaminée, à la malnutrition, à l’absence de vaccins et à une politique systématique de destruction des infrastructures médicales.

Les deux responsables appellent à une mobilisation urgente pour sauver ce qui peut encore l’être, et réclament la fin du siège, la reprise de l’aide humanitaire massive, et la protection des civils et du personnel médical.

Y.B


Article publié le mardi 10 juin 2025
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