C’est à la suite de la décision de la Cour de cassation de Libreville le 4 juillet 2005 que Me Louis Agondjé Okawé vient de prendre son fauteuil de Bâtonnier intérimaire de l’ordre des avocats. La cour de cassation avait déclaré la posture de Me Taty en tant que Membre de la Commission Nationale de lutte contre l’enrichissement illicite incompatible avec sa fonction de Bâtonnier à l’ordre des avocats bien que celui-ci ait prétendu n’avoir pas prêté serment après sa nomination, par décret présidentiel à cette commission. Aussi, dès sa nomination à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, Me Taty aurait dû retirer son nom de la liste des avocats du Bureau jusqu’à la fin de ses fonctions au sein de ladite commission car aux dires de ses détracteurs que ferait monsieur Taty si un ses clients en tant qu’avocat était poursuivi pour enrichissement illicite par cette même commission ? D’autres personnes expliquent cette bévue de l’ex-bâtonnier par le flux financier qu’il tirerait de son cabinet d’avocat, ce malgré les 3 000 000 qui lui verserait par mois la Commission Nationale contre l’enrichissement illicite. C’est certainement cela qui a suscité à Me Lousi Agondjé Okawé cette tirade : « Me Taty n’en a cure de l’Ordre des avocats ». Aussi, Me Louis Agondjé Okawa s’est engagé à mettre de l’ordre dans la maison des Avocats du Gabon. Me Taty doit se mordre les doigts pour avoir foulé aux pieds l’éthique de la profession.
Article publié le Tuesday, August 16, 2005