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Le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, M. Oumarou Assoumi a présidé, le mardi 30 janvier 2024, la cérémonie de lancement de la 7ème édition du Festival International du Film sur les Droits de l’Homme (FIFIDHO-Niamey) qui se tiendra jusqu’au 4 février 2024. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général adjoint du Ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique.
Ce festival qui est organisé cette année sous le thème « le cinéma d’aujourd’hui face à l’éducation de nos enfants », vise à promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales, à contribuer à la renaissance du cinéma nigérien et à créer un cadre de rencontres et d’échanges entre professionnels, amateurs et partenaires du cinéma.
Au cours de ce festival, les producteurs, réalisateurs, distributeurs, conférenciers, formateurs, sponsors, partenaires et diffuseurs se réuniront autour d’un certain nombre d’activités telles que les projections de films, les débats, les formations, les conférences, les échanges d’expériences et les expositions.
Pour le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, M. Oumarou Assoumi, en choisissant ce thème, les organisateurs démontrent leur détermination et leur engagement à faire triompher vaille que vaille la cause des enfants. Une cause qui s’inscrit dans la droite ligne des nobles idéaux défendus par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement. En outre, il a indiqué que ce choix vise également à susciter et déclencher le débat sur la responsabilité morale des parents en ce qui concerne les contenus des programmes, aussi bien sur les chaines de télévision que sur les réseaux sociaux. « Ce choix pose aussi la problématique sur le rôle que le cinéma joue à la fois en tant qu’outil de développement intellectuel et comportemental pour nos enfants, mais aussi un contrepoids à la réussite de leur éducation. C’est dire donc que le cinéma est vu par certains comme une source de dépravation des mœurs et par d’autres, comme une source de tranquillité, de divertissement, de prise de conscience, d’apprentissage, et de découverte », a-t-il conclu.
Le directeur du festival, M. Baidari Yacouba a par ailleurs profité de cette occasion festival pour décerner un trophée à titre posthume à Moustapha Alassane pour le sacrifice consenti et le travail abattu pour le rayonnement du cinéma nigérien. A noter que le FIFIDHO a vu le jour en octobre 2012.
Hamissou Yahaya (ONEP)
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Article publié le jeudi 1 février 2024
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