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Paul Biya prend la parole à la tribune de l’ONU

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 : Le président Biya s’adresse cet après-midi à l’Assemblée générale des Nations Unies. Le séjour du président Biya à New York connaît aujourd’hui un de ses temps forts. Le chef de l’Etat camerounais va délivrer devant les représentants de la planète sa vision du monde. Un message dont on mesure par avance la densité, les prises de parole de Paul Biya devant cet auditoire se traduisant par l’ouverture de pistes nouvelles.« Si nous dressions aujourd’hui un bilan rapide de ce que nous vivons actuellement, les mots qui reviendraient le plus souvent seraient : cris, conflits, pauvreté, ignorance, maladies, catastrophe ou injustice » faisait observer Paul Biya en septembre 1988 lors de son premier discours devant cette instance mondiale. Et il ajoutait, comme pour bien montrer l’écart entre les possibilités et la réalité : « (…) jamais les progrès de la science et de la technologie ne nous ont autant donné les moyens de vaincre la misère et la maladie ».




Plus de vingt ans après, ce diagnostic est encore plus vrai. En dépit de tous les progrès, le monde est aujourd’hui confronté à deux défis qui n’en font qu’un : la crise économique mondiale et la dégradation continue et dangereuse de l’environnement. Depuis des années, le monde a vécu sur la confrontation entre les pays riches et les pays pauvres. Entre les deux, la question du développement et de l’aide en particulier. La situation aujourd’hui est à peine différente de celle que Paul Biya décrivait en 1988 : les recettes d’exportation des pays pauvres baissent de façon drastique alors que les prix des importations grimpent sans cesse.

Plus que jamais, le débat économique est au centre des affaires du monde. Les pays riches font face à la dégradation de l’environnement mais aussi à une croissance encore trop timide. Quant aux pays pauvres, ils sont pris entre l’étau de la crise économique qui a réduit leurs ressources et les contraintes de préservation de l’environnement.

Hier, les discours volontaristes du président américain Barack Obama, de ses homologues français Nicolas Sarkozy, chinois Hu Jintao, japonais Yukio Hatoyama sur l’engagement des pays riches à soutenir les efforts de développement des pays pauvres ont rallumé la flamme de l’espoir. Mais, cette flamme, plus jamais a besoin d’être entretenue par du bon bois. Le flot des financements attend d’être alimenté. Les promesses faites par les uns et les autres semblent à la hauteur des attentes. Mais ce sont juste des promesses.

Cameroon Tribune


Article publié le vendredi 25 septembre 2009
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